La réduction à l’essentiel est une caractéristique de base des sièges signés COR. À notre époque qui remet bien des choses en question, cette esthétique s’allie au besoin de trouver un espace de repli où l’on se sent en sécurité. Le canapé Nook – signé par les designers stuttgartois Markus Jehs et Jürgen Laub – répond à se souhait en créant un havre de bien-être et de relaxation.
Le canapé Nook, un nid où se réfugier
Design: Jehs+Laub
Proche du sol, le modèle Nook à dossier haut séduit par sa forme compacte qui affiche en même temps de la légèreté. Une ligne originale, qui ne découpe pas l’espace mais y ajoute un nid de bien-être. À l’extérieur, le canapé offre une esthétique franche, se subordonne à l’architecture, mais à l’intérieur, il est moelleux et féminin. Pareil à un vase des années 50, ses formes s’élancent avec une élégance marquée vers le haut, formant une sculpture raffinée.
Une bordure de cordon permet de jouer sur la finition dans un esprit ludique et créatif, car il divise le canapé en une partie intérieure et une partie extérieure. Les interstices étroits, qui ne sont pas conçus comme des éléments modulaires, revêtent une fonction esthétique qui aide à décrypter cette forme imposante. Ils sont le détail austère qui donne leur caractère affirmé aux formes organiques du canapé. « Le modèle Nook n’est pas comme la gamme Jalis, par exemple, dont l’esthétique se nourrit de ses différents coussins. La sienne forme un tout », expliquent Jehs et Laub. « Cette forme imposante doit sa légèreté au fait que l’on en a ôté la masse », ajoutent-ils.
Le fauteuil Shrimp23, une nouvelle édition du fauteuil iconique
Design: Jehs+Laub
L’univers du siège n’a pas forcément toujours besoin d’innover, il peut arriver que l’on se penche de nouveau attentivement sur des ébauches de modèles qui ont déjà connu du succès comme le fauteuil Shrimp de 2011. « Nous nous demandons toujours une chose au sujet d’ébauches anciennes : les recréerions-nous exactement comme cela aujourd’hui ? », expliquent le duo de designers Jehs et Laub qui poursuit : « C’est absolument le cas pour la coque d’assise : elle est iconique et particulière du fait qu’elle est formée à partir d’un morceau de bois unique. Nous trouvons toutefois que l’âme de l’assise n’est plus au goût du jour. » Cette constatation est à l’origine de la conception d’un nouveau coussin d’assise plus volumineux, qui contraste harmonieusement avec la dureté du bois et la technologie nécessaire pour former la coque. Le coussin moelleux aux dimensions légèrement plus généreuses repose librement dans la coque, formant ainsi des accoudoirs et un dossier légèrement plus haut, ce qui procure maintien et confort accru.
Ce qui reste : la coque iconique du fauteuil Shrimp qui doit sa ligne caractéristique à un bois moulé souple aux découpes latérales, évocatrices d’un crustacé – une ébauche aussi esthétique que fonctionnelle. La solide coque extérieure en chêne, plaqué noyer ou vernie ainsi que le coussin d’assise en tissu ou en cuir forment un contraste abouti et soulignent le caractère feutré du fauteuil. Malgré la grande difficulté, la concordance avec les découpes latérales est réussie : la coupe et le garnissage de l’assise sont harmonisés de façon à coïncider avec elles.
Fauteuil Jalis Lounge – une version augmentée du fauteuil club
Design: Jehs+Laub
Petit mais raffiné. Le fauteuil club Jalis est une évolution du fauteuil Jalis Lounge apparu l’année dernière sur le marché. Dans le même esprit de design que ce dernier il se fond élégamment dans la collection Jalis. Son dossier bas ne nuit en rien à son confort. Au contraire, il permet d’être assis bien droit et offre un bon maintien. À l’image de son grand frère, il est disponible avec deux variantes de piètements, à savoir un piètement métallique d’une grande finesse ou un piètement plat pivotant, équipé d’un mécanisme de retour pivotant en option. Les piètements standard noirs peints à la poudre sont également disponibles dans toutes les autres teintes contre un supplément de prix.
